samedi 18 février 2012

Symbolisme de l'eau




Notre vie terrestre s'inscrit dans le sillage de l'eau, la terre est appelée "planète bleue" car l'eau en recouvre les sept dixième. L'homonymie MER-MERE n'est certes pas fortuite.
"L'eau est en vérité le liquide amniotique qui baigne l'humain foetus de la matrice colloïdale" 

L'eau est essentielle pour la vie. Le corps humain est constitué d'environ 65 % d'eau. Notre corps élimine en moyenne 2,5 litres d'eau tous les jours par la transpiration, la fonction urinaire et simplement en respirant. 
On doit boire de l'eau régulièrement afin de remplacer celle qui a éliminée. Sinon, nos organes vitaux, reins, cerveau, coeur, ne peuvent pas fonctionner correctement.

Les niveaux de concentration et d'énergie baissent et les microbes qui essaient de vivre dans le corps ne sont pas expulsés. Il faut savoir que l'on peut vivre jusqu'à un mois sans nourriture, mais seulement quelques jours sans eau.

L'eau est fluide elle épouse toutes les formes qu'elle rencontre sans jamais les contrarier, l'eau suit son cours, elle semble faible alors qu'en réalité elle est la force. Des trois éléments terrestres, elle domine toujours. Que ce soit par la douceur lorsqu'elle érode les rochers au fil des siècles et dessine les côtes en arabesques dentelées. Ou bien par ses colères en torrent ou en pluie elle soumet la terre à son courroux. Même le feu, possédant pourtant la vertu symbolique de purification, ne lui résiste pas. Si par hasard le feu devient vengeur, l'eau toujours le ramène à la raison.

Le symbolisme de l'eau dans les religions 
"Le deuxième jour, Dieu sépara les eaux, celles de dessus et celles de dessous, et il créa l’espace. Le troisième jour, Dieu sépara la terre sèche de la terre inondée, et fit apparaître la terre. Le beau poème du psaume 104 décrit la façon dont Dieu maîtrisa l’eau et la mit au service de la vie" 
Dans la tradition judéo-chrétienne, la « Prière sur les Eaux Baptismales », dans le rite du baptême, offre un magnifique résumé du riche symbolisme de l’eau. A l’aube de la création, l’Esprit de Dieu souffle sur les eaux, faisant d’elles la source de tout ce qui est bon. 

Les eaux du déluge sont un signe des eaux du baptême, préfigurant la vie à venir, la fin du péché et un nouveau commencement pour toute la création. A travers les eaux de la Mer Rouge, le Seigneur fait sortir son peuple d’Egypte. Dans les eaux du baptême le nouveau Peuple de Dieu est libéré de l’esclavage du péché. Au delà du Jourdain, le Seigneur conduit son peuple choisi dans la terre de Canaan afin qu’il vive dans l’intégrité et la paix. Par les eaux du baptême, le peuple de Dieu, pèlerin, entre dans la terre promise où règnent la justice et l’harmonie. Jean Baptiste prêche un baptême de pénitence pour le pardon des péchés et préfigure l’aurore de la rédemption par le rite de la purification.

L'eau baptismale
Depuis 1956 le curé ne confectionne qu'une seule fois par an l'eau qui doit servir aux baptêmes de toute l'année. C'est à la veillée pascale, en présence des fidèles assemblés. Il est demandé par le nouvel ordo de la semaine sainte qu'on emploie une cuve assez vaste, placée au milieu du chœur, et que cette cuve soit ensuite portée en procession jusqu'aux fonts baptismaux. Ici nous renaissants a l'immortalité. Nous ne pouvons appeler ces cuves des bénitiers, ce sont des baptistères. Il y en a de très célèbres: à Pise, à Florence, à Rome. Ce sont de véritables oeuvres d'art.

L'eau baptismale, dans laquelle on infusait, avant les réformes liturgiques post-conciliaires, l'huile des catéchumènes et le Saint Chrême. Cette eau est traditionnellement bénie pendant la vigile pascale et elle sert aux baptêmes pendant toute l'année. Cependant, là où l'on ne célèbre pas cette vigile, on peut bénir l'eau avant chaque baptême. 

Autrefois, on bénissait également de l'eau à diverses occasions, en l'honneur de certains saints. Ces eaux étaient censées apporter certaines protections. Par exemple, on en bénissait en même temps que du pain, du vin, et des fruits pour la fête de saint Blaise, pour protéger contre les maux de gorge en l'honneur de saint Hubert, on bénissait de l'eau, du sel et du pain pour se prémunir de la rage canine

Dans la tradition chrétienne, il existe trois types d’eau bénite : elles diffèrent entre elles, par leur usage, par la nature des éléments qui la composent, et par la bénédiction spéciale donnée à chacune d'elles. L'eau bénite, l'eau baptismale et l'eau grégorienne 

Le bénitier 
Dès le début l'Église a utilisé le puissant symbole de l'eau. A l'image de son divin fondateur qui a voulu se faire baptiser dans le Jourdain par Jean et qui a très explicitement ordonné à ses disciples de baptiser tous ceux qui croient " au nom du Père, et du Fils et du St. Esprit ". L'eau bénite de l'Ancienne Alliance effaçait les souillures légales, l'eau bénite de la Nouvelle Alliance efface les souillures de l'âme, les péchés les plus graves, pour l'adulte qui reçoit le Baptême, les péchés véniels pour celui qui se sert d'eau bénite ordinaire. 

Dans la liturgie Catholique, il y a 3 espèces d'eau bénite: L'eau bénite ordinaire que l'on trouve à l'entrée de chaque Église dans de grands bacs de pierre ou de marbre de différentes formes et tailles qu'on nomme bénitier, l'eau Baptismale qui ne sert qu'à l'administration du Baptême, l'eau Grégorienne employée seulement à la consécration des Églises et des autels. Elles diffèrent entre elles, soit par la nature des éléments qui la composent, soit par la Bénédiction spéciale donnée à chacune. Il est curieux de remarquer que la première de ces eaux bénites se compose seulement de deux éléments (l'eau et le sel), la seconde de trois éléments (l'eau, l'huile des catéchumènes et le St. Chrême) et la troisième de quatre éléments (l'eau, le sel, la cendre et le vin).

L'eau bénite ordinaire 
Le rôle de cette eau est clairement exprimé dans les magnifiques formules qui la sanctifient: les exorcismes et les prières. Bénir l'eau, c'est d'abord conjurer Sathan (exorcisme = commandement) de quitter la créature de l'eau qui est vouée à Dieu, puis, c'est lui communiquer une vertu qu'elle n'a pas d'elle-même et qui la rend propre à produire des effets surnaturels

L'eau bénite : Eau naturelle à laquelle on peut ajouter du sel, également bénit, qui rappelle le sel jeté dans les eaux par le prophète Élisée pour les guérir de leur stérilité. Elle sert aux aspersions des fidèles et aux diverses bénédictions. Elle peut être bénite à tout moment, mais sa bénédiction plus solennelle se fait avant l'aspersion dominicale

L'eau grégorienne 
Celle-ci est uniquement destinée aux Églises et aux Autels. Après les rites préparatoires à leur consécration, l'Évêque s'approche de la crédence où ont été préparés les éléments qui doivent entrer dans la confection de cette eau. On lui présente d'abord du sel qu'il exorcise et bénit. Le sel est un principe de santé et de fécondité. Il est aussi un élément de saveur et de conservation. Le Consécrateur fait de même avec l'eau qui lui est présentée dans un récipient convenable. On se sert souvent d'une jatte de verre assez grande pour contenir toute l'eau nécessaire à l'aspersion de l'autel et de l'église. 

La cendre dont les Juifs se couvraient si souvent la tête en signe de contrition et d'humilité, figure, ici, plus encore, non seulement l'humilité d'un homme ordinaire ou d'un peuple, mais celle de l'Homme Dieu, du représentant de l'humanité tout entière. L'Evêque bénit cette Cendre en dessinant chaque fois une croix. Il la mêle d'abord au sel. Ensuite il fait tomber de l'eau par 3 fois. Enfin, c'est une burette de vin qui est présentée au Pontife. Celui-ci bénit ce dernier élément, symbole d'abondance spirituelle, de force, de vie et de joie, puis le verse dans le récipient décrit plus haut.

Cette appellation d'eau grégo-rienne, il faut le souligner, n'est pas primitive. C'est le nom chrétien de l'eau lustrale des païens qui tiraient du foyer des dieux un tison ardent et l'éteignaient en le plongeant dans l'eau. Par analogie, ce terme d'eau lustrale fut sans doute employé jusqu'à la prescription donnée par le Pape Saint Grégoire (590-604). Le 18 juillet 601, il écrivit à Saint Mellitus, l'un des missionnaires d'Angleterre: " Pour consacrer au culte les Temples païens convertis en églises, il faut les asperger d'eau lustrale, y ériger un Autel et y déposer des Reliques ".

Un des pans de la tradition chinoise 
fait une large part à une organisation du monde selon la modalité ying / yang. Il porte le nom de l’école de pensée dite « yin yang wuxing » soit école du Yin / Yang et des Cinq éléments

Cette dialectique yin / yang appuie son schéma dans le système dit des « cinq éléments » que sont respectivement : l’eau, le feu, le bois, le métal et la terre qui régissent tout le mouvement vital de l’Homme.
« Les propriétés de l’eau sont de s’infiltrer, et de descendre, celles du feu de consumer et de s’élever, celles du bois de plier et de se redresser, celles du métal, d’être ductile et de se laisser façonner, celles de la terre de recevoir la semence et de donner des récoltes. » 

De ces cinq éléments découle toute une organisation par cinq. Evoquons ici les cinq phénomènes célestes que sont la pluie, la sécheresse, la chaleur, le froid et le vent, les cinq organes de l’Homme qui sont également associés à chacun des cinq éléments : le foie (bois), le cœur (feu), la rate (terre), le poumon (métal) et le rein (eau), dont les prolongements se trouvent dans les diagnostics et les traitements de la médecine chinoise 
« Le Nord engendre le froid. Le froid engendre l’eau. L’eau engendre le salé. Le salé engendre les reins »
L’eau est associée au nord, au Yin, aux reins, à la vessie, au noir, au sentiment de la peur, à l‘hiver
Comme vous le constaterez, l’eau, dans la pensée chinoise, n’est en rien symbolique de la notion de pureté ou de (re)naissance mais bien partie d’un Tout indissociable des autres composantes de ce Tout

La symbolique de l'eau dans le bouddhisme.
Dans la philosophie bouddhiste, l’eau [« apas » en sanskrit], est l’un des cinq éléments [« mahâbhûta » en sanscrit] constitutifs de la matière. La définition plus précise de l’eau dans la pensée bouddhiste est : « Tout ce qui est caractérisé par ce qui est lié ensemble ou cohésion, c’est l’eau ou l’élément liquide. ».

A noter que, contrairement à l’indouisme, l’eau n’est pas associée aux rituels de purifications visant à purifier le corps et l’âme. Elle est cependant encore utilisée comme offrande au Bouddha dans de nombreuses écoles du bouddhisme.

Le bouddhisme est composé de nombreuses écoles et courants représentés dans des pays aux civilisations parfois très différentes. L’Inde, la Chine, le Japon, la Corée, le Sri Lanka ou le Tibet - pour ne citer que ces pays - ayant été ou étant encore de culture bouddhiste, ont chacun leur propre symbolique, leurs mythes et légendes qui existaient souvent déjà bien avant l’introduction du bouddhisme dans ces pays. C’est pourquoi l’eau peut suivant les pays avoir différentes valeurs symboliques, valeurs que le bouddhisme à son tour intègre dans ses propres rituels et croyances.

C’est ainsi qu’au Tibet, le bouddhisme mêle vie mystique, fées, héros et dieux. Dans le Panthéon des êtres mythologiques, les fées habitent les grands lacs du centre du Tibet et viennent de temps en temps perturber les humains. Des prières et des cérémonies sont organisés près de ces lacs, pour attirer leurs bonnes grâces. Les poissons de ces lacs ne sont jamais mangés.

Le Bouddha est souvent présenté comme possédant de grands pouvoirs magiques. Il est ainsi parfois représenté se tenant dans les airs émettant en même temps du feu et de l’eau : du feu de la partie supérieure de son corps, de l’eau de la partie inférieure, et puis vice versa. 

« Si l’on voulait prendre cela littéralement, historiquement, ce ne serait au mieux qu’un tour de prestidigitation, rien de plus. Mais le Bouddha ne se complaisait certainement pas dans des tours de prestidigitation. Au niveau d’existence élevé où il se tient, l’eau et le feu sont des symboles universels. On les trouve dans le monde entier, dans toutes les races, dans toutes les cultures, dans toutes les religions. Le feu représente toujours « l’esprit » ou « le spirituel », et l’eau représente toujours la matière, ce qui est matériel. Le feu représente le principe céleste, positif, masculin ; l’eau représente le principe terrestre, négatif, féminin. Le feu représente l’intellect, l’eau les émotions. Le feu représente encore la conscience, l’eau l’inconscient. En d’autres termes, le feu et l’eau représentent à eux deux tous les opposés cosmiques. Ils représentent ce que dans la tradition chinoise on appelle le yin et le yang. »

L'eau dans la franc-maçonnerie :
« Eau. De tout temps et partout, l’eau a été considérée comme un symbole de la propreté matérielle et morale, une source de vie, un centre de régénérescence. C’est la raison pour laquelle l’eau est regardée aussi bien en maçonnerie que dans les religions comme un symbole de purification, qui lave l’être humain de toute souillure quelconque.

L’utilité prioritaire de cette indication est d’ailleurs bien confirmée par toutes les traditions car, ainsi que l’a dit René Guénon dans son Aperçu sur l’initiation, l’eau a toujours été et est particulièrement le symbole de « la Substance universelle » qui, par la purification, ramène l’être humain à la materiæ prima afin qu’il soit apte à recevoir la vibration du « Fiat Lux » initiatique, stade suprême de cette spiritualité toute particulière que doit lui donner l’initiation maçonnique. L’épreuve de l’eau est donc subie au moment de l’initiation, après le premier voyage (Rite Français) ou le second (Rite Ecossais Ancien et Accepté). »

De même que la Lune contrôle les marées, la mer est l'hôte perpétuel des naissances et renaissances. Car elle est aussi le symbole de la semence masculine. Dans de nombreuses traditions, l'eau est perçue comme un moyen de transformer, de transmuter la matière inerte en vie, et de conduire l'esprit vers la lumière et la conscience de soi. 
Mais l'eau est aussi le premier miroir de l'homme qui pense. C'est elle qui le guide vers la conscience de soi et la raison. Des générations entières ont été marquées par l'idée de la vie s'écoulant tel le cours d'une rivière. Grâce à la rivière, nous sommes purifiés ou connectés au domaine des morts, tandis que nous chassons les peines infligées par la Psyché.

Dans bien des pays, l’eau est une bénédiction. Dans bien des religions, le coeur des sages est une maison où loge l’eau. On compare le coeur d’un sage à un puits, à une source. Et la parole du sage à la puissance d’un torrent. L’eau est aussi le symbole de la vie spirituelle: eaux du baptême, eaux de Pâques. À moins que les humains l’aient salie, l’eau est une matière parfaite, pure, féconde, totalement transparente. Le philosophe chinois Wen Tsu dit que la nature de l’eau la porte à la pureté; elle possède une vertu purificatrice et pour cette raison, est considérée comme sacrée.

Le Veda dit:
"O riches eaux
Vous qui régnez sur l’opulence
et qui entretenez le pouvoir propice et l’immortalité
Vous êtes les souveraines de la richesse
Qui s’accompagne d’une bonne prospérité."
Veda des Hindous:
Vous, les Eaux qui réconfortez,
apportez la force,
la grandeur, la joie, la vision.
Souveraines des merveilles,
régentes des peuples...

Vous les Eaux, donnez sa plénitude au remède
Afin qu’il soit une cuirasse pour mon corps
Et qu’ainsi je voie longtemps le soleil.

Dans bien des mythes, il faut traverser un cours d’eau pour se purifier ou accéder à la connaissance. L’eau fait partie de tous les rites initiatiques. Tout lieu de pèlerinage a son point d’eau, sa source sacrée ou sa fontaine, telle l’eau de Ste-Anne à Ste-Anne-de-Beaupré. L’eau guérit.
Certaines sources sont connues, d'après la légende et les traditions religieuses, pour leur aptitude supposée à soigner le corps, mais aussi l'Âme : la fameuse grotte de Lourdes pour les Catholiques ou les célèbres bains romains en Angleterre. 

Ils sont des remèdes au stress, comme pour des lieux plus éloignés de l’Europe, comme au Japon ou en Russie. Dans les bains publics japonais par exemples, les sentô, les baigneurs retrouvent une « relation nue », sincère, éloignée des conventions… Du figuré au littéral, ou du philosophique au théologique, l'eau et les images reliées à l'eau suscitent le débat et stimulent les imaginations

On prête à certaines eaux des pouvoirs, des vertus guérissant. Il y a des eaux miraculeuses, dit-on, des eaux de Pâques, des eaux qui réparent les énergies brisées. Il fut même un temps récent où l’on croyait que l’eau lavait tout. On pouvait y jeter tout ce qu’on voulait, tant qu’on voulait, simples citoyens ou multinationales: vidanges, mercure, BPC, purin de porc et autres coliformes. Jusqu’au moment où il a bien fallu se rendre compte qu’il fallait, de toute urgence, laver l’eau elle-même
Les mythes d’origine des peuples sont très souvent associés à l’eau, aux fleuves, aux lacs, aux puits. Au Ghana ancien, la légende du Ouagadou parle d’un ancêtre-totem de la famille royale, le Dieu Serpent, à qui l’on faisait des sacrifices et qui était le gardien d’un puits et le garant de la fécondité. 

Son extermination marquera, dit-on, le déclenchement de la sécheresse. Ces premiers épisodes de la vie des peuples sont marqués par le franchissement de fleuves, dans des circonstances miraculeuses.
Dans la cosmogonie des Dogons du Mali, l’eau est une semence d’origine divine et de couleur verte. Elle féconde la terre pour donner d’extraordinaires jumeaux verts, mi hommes, mi serpents.
Tout comme les Bambaras, les Dogons assimilent l’eau, semence fécondante, à la lumière et à la parole, au Verbe générateur. Eau sèche et parole sèche expriment la pensée, c’est-à-dire la potentialité sur le plan de l’humain comme du divin

Pour les Masaïs du Kénya, peuple de la pluie, Engaï Narok, dieu noir de la pluie, est bienveillant mais Engaï Nanyoke, dieu rouge, est méchant, car la pluie peut être soit bienfaisante soit destructrice.
Le dieu rouge revêt souvent les traits de Vitchua, un lion particulièrement féroce, doté d’une magnifique crinière. Le Guerrier des Guerriers est seul capable de le tuer et de ramener au village sa superbe crinière. La pluie tombe alors en abondance et la vie reprend. 

La dévotion des Masaïs au dieu de la pluie Engaï les conduit à respecter toutes les formes de vie. C'est pourquoi, ils élèvent du bétail et ne forcent pas la terre en la cultivant rappelant par là la non-violence (ahimsa) indienne et les pratiques des Bishnoi du désert du Rajasthan dont la religion - qui date du XVe siècle et sanctifie l'environnement - « montre aux gens la lumière » (Jamsagar) en mettant en évidence les nombreuses relations entre les animaux, les plantes et l'environnement. Respectant scrupuleusement ces préceptes écologiques, les Bishnoi vivent sans difficultés majeures dans un climat torride avec des températures dépassant souvent les 50° C et avec moins de 60 cm de pluie par an. Ils ont survécu aux terribles sécheresses des années 80 qui ont fait tant de mal aux autres ethnies du Rajasthan(22). 

En 1988, le gouvernement fédéral indien leur a solennellement délivré un brevet reconnaissant leurs mérites dans la protection de l'environnement.
Le symbolisme de l'eau peut nous mener encore très loin, de la source à l'estuaire. Le circuit de l'eau, son cycle, évaporation pluie retour à la terre, à la source, puis la rivière et à nouveau évaporation. Ce processus est riche de nombreux enseignements. Ne serait-ce que celui de la fin qui engendre son commencement, car l'eau par son cycle perpétuel semble ne jamais finir ni commencer.

J'espère que tout ceci est assez fluide, la symbolique de l'eau étant un puits sans fond, je vous encourage a chercher le reste ^_^

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